Bagnes - Entremont - Ferrex
Louis Courthion
Première édition: 1907
Réedition: 1999
Editeur: Editions à la Carte
Nombre de pages: 310
ISBN: 978-2-88464-119-X
Une mine inépuisable d'observations et d'idées sur les hommes et les murs du Pays des Dranses.
"Il paraît qu'un été — il y a de cela longtemps, longtemps — il neigea si fort dans la contrée que, dispersé dans les hauts vallons, le bétail d’Orsières se trouva bloqué loin de toute pâture. Aux prix d’efforts inouïs, on parvint cependant à en concentrer une partie aux mayens de Ferrex, dont — ô miracle — une certaine étendue était demeurée découverte.
C’était juste le 5 du mois d’août, jour de N.-D des Neiges. Les consorts dont les bestiaux avaient été sauvés en pâturant cet îlot de verdure érigèrent cette chapelle à leur protectrice et, pendant longtemps, une procession annuelle se rendit d’Orsières à Ferrex (4 heures de distance).
Vers le commencement du 19e siècle, elle s’y rendait encore au mépris de la double défense de l’évêque et du gouvernement, décidés à réagir contre une superstition et convaincus par des sceptiques que cet emplacement étant marécageux, il était compréhensible que la neige y fondit à mesure qu’elle tombait."
"Il paraît qu'un été — il y a de cela longtemps, longtemps — il neigea si fort dans la contrée que, dispersé dans les hauts vallons, le bétail d’Orsières se trouva bloqué loin de toute pâture. Aux prix d’efforts inouïs, on parvint cependant à en concentrer une partie aux mayens de Ferrex, dont — ô miracle — une certaine étendue était demeurée découverte.
C’était juste le 5 du mois d’août, jour de N.-D des Neiges. Les consorts dont les bestiaux avaient été sauvés en pâturant cet îlot de verdure érigèrent cette chapelle à leur protectrice et, pendant longtemps, une procession annuelle se rendit d’Orsières à Ferrex (4 heures de distance).
Vers le commencement du 19e siècle, elle s’y rendait encore au mépris de la double défense de l’évêque et du gouvernement, décidés à réagir contre une superstition et convaincus par des sceptiques que cet emplacement étant marécageux, il était compréhensible que la neige y fondit à mesure qu’elle tombait."