Farceur d'huissier
Ceresole Alfred
Première édition: 2004
Réedition: 2004
Editeur: Editions à la Carte
Nombre de pages: 56
ISBN: 978-2-88464-538-1
L'auteur des "Légendes des Alpes vaudoises", Alfred CERESOLE, ne manquait pas d'humour et nous donne trois histoires de son répertoire.
"Ami lecteur !
Si tu es parvenu, sans trop d’impatience, jusqu’au bout de mon récit, et que tu me demandes de qui je le tiens ; que te dirai-je ?
En levant un coin du voile, je t’apprendrai que j’en ai trouvé une des sources principales au bon pays de Flandre.
Ce que tu viens de lire est, si je puis ainsi parler, un écho d’une légende populaire que se redisent, le soir, en prêtant l’oreille aux grands-mères ou en écoutant Deulin, les gens d’Anzin et d’Escaupont, lorsqu’ils se reposent à leurs foyers.
Cette légende doit être nôtre aussi ; elle est de notre race.
Si le récit que je viens de t’en faire, a pu te plaire et te faire oublier un instant, en suivant Bracaillon, le poids de tes soucis, j’en suis heureux et je me sens récompensé de ma peine.
Si, au contraire, mon conte t’a fait bâiller avant l’heure, ne m’en occasionne, je te prie, ni douleurs ni chagrins."
À la veillée
Vevey, 13 mai 1885
"Ami lecteur !
Si tu es parvenu, sans trop d’impatience, jusqu’au bout de mon récit, et que tu me demandes de qui je le tiens ; que te dirai-je ?
En levant un coin du voile, je t’apprendrai que j’en ai trouvé une des sources principales au bon pays de Flandre.
Ce que tu viens de lire est, si je puis ainsi parler, un écho d’une légende populaire que se redisent, le soir, en prêtant l’oreille aux grands-mères ou en écoutant Deulin, les gens d’Anzin et d’Escaupont, lorsqu’ils se reposent à leurs foyers.
Cette légende doit être nôtre aussi ; elle est de notre race.
Si le récit que je viens de t’en faire, a pu te plaire et te faire oublier un instant, en suivant Bracaillon, le poids de tes soucis, j’en suis heureux et je me sens récompensé de ma peine.
Si, au contraire, mon conte t’a fait bâiller avant l’heure, ne m’en occasionne, je te prie, ni douleurs ni chagrins."
À la veillée
Vevey, 13 mai 1885