Le parler vaudois
Cérésole Alfred
Première édition: 1875
Réedition: 2005
Editeur: Editions à la Carte
Nombre de pages: 73
ISBN: 978-2-88464-671-x
L’auteur veveysan Alfred CERESOLE en 1886 nous présente le parler vaudois et ses origines.
Vous savez ?...
cambillonner, rebedouler, éclafer, jicler, dservater, patriogoter, s’escormancher...
un cassoton, un clédar, un bagnolet,
une piorne, une débordonnée,
une bedoume, une dondon, un dizpet, avoir les reins démanguillonés,
se dérupiter en bas,
avoir des rebimbillons dans le ventre,
une barjaque, une tabousse,
une batoille, ces tatazenilles,
ces écouaissés, ces botiollons
qui viennent tagenatzer,
botasser, picleter et bourgater...
Suivi de “Cambillon”, ”un conte d’autrefois en parler vaudois” raconté à Cérésole par Jean-Louis, qui le tient de son oncle, qui le tient de sa tante...
"Il serait à souhaiter que la jeunesse vaudoise, tout en apprenant le meilleur français, comprit bien qu'elle ne doit pas cesser d'aimer, et à plus forte raison, qu'elle ne doit point mépriser ni oublier son idiome maternel, si riche, si doux et si expressif. Ce serait à tort qu'on aurait pour le patois ou la langue populaire une sorte de mépris : les langues ne sont point tout entières dans leurs formes classiques pas plus que l'arbre n'est tout entier dans sa fleur."
EMILE JAVELLE, Prof. Journal de Vevey du 16 mars 1875
Vous savez ?...
cambillonner, rebedouler, éclafer, jicler, dservater, patriogoter, s’escormancher...
un cassoton, un clédar, un bagnolet,
une piorne, une débordonnée,
une bedoume, une dondon, un dizpet, avoir les reins démanguillonés,
se dérupiter en bas,
avoir des rebimbillons dans le ventre,
une barjaque, une tabousse,
une batoille, ces tatazenilles,
ces écouaissés, ces botiollons
qui viennent tagenatzer,
botasser, picleter et bourgater...
Suivi de “Cambillon”, ”un conte d’autrefois en parler vaudois” raconté à Cérésole par Jean-Louis, qui le tient de son oncle, qui le tient de sa tante...
"Il serait à souhaiter que la jeunesse vaudoise, tout en apprenant le meilleur français, comprit bien qu'elle ne doit pas cesser d'aimer, et à plus forte raison, qu'elle ne doit point mépriser ni oublier son idiome maternel, si riche, si doux et si expressif. Ce serait à tort qu'on aurait pour le patois ou la langue populaire une sorte de mépris : les langues ne sont point tout entières dans leurs formes classiques pas plus que l'arbre n'est tout entier dans sa fleur."
EMILE JAVELLE, Prof. Journal de Vevey du 16 mars 1875