Conthey sauve ton patois!
Louis Berthouzoz
Première édition: 1978
Réedition: 2011
Editeur: Editions à la Carte
Nombre de pages: 112
ISBN: 978-2-940457-92-2
Message de l’auteur :
Comme un enfant qui prend une banale chenille pour la voir devenir brillant papillon, je souhaite et ose espérer que ce livre d'initiation au patois vous procurera beaucoup de plaisir. Mais surtout qu'il éveille en vous le désir d'aller plus loin et de découvrir la beauté, la musicalité de notre langue : le patois. Si vous en savez un, vous les comprendrez tous, sinon en lisant, du moins en écoutant.
J'aimerais vous faire partager la joie profonde et chaude que j'ai ressentie, enfantée par les approbations et encouragements reçus lors de longue quête de renseignements, de documentation.
Je ne me suis jamais senti si proche de mes semblables, vous tous mes frères. Je redécouvrais notre identité. Je revois avec émotion, l'image de ce garçon revenant au pays après 30 ans, il en avait 50, dire à sa mère: «Quand je pense que tu m'as allaité, je t'aime encore beaucoup plus».
Il en est ainsi de notre patois que nous avons dû apprendre en cachette pour éviter les foudres et punitions de l'école. Ce qui lui a donné ce goût naturel, grisant et sauvage du fruit défendu. Nous étions les maquisards de patois. Nous revendiquons aujourd'hui le droit de cité.
Ce livre n'est pas une œuvre littéraire. Il est sans ambition. Il ne vise qu'à vous aider à découvrir ou à redécouvrir le patois. Un encouragement à le parler, à le faire parler, à le sauver.
Louis Berthouzoz
L'auteur est né en 1917, à Premploz où il a fait ses études primaires. Dès son plus jeune âge il fut en contact avec ces bons vieux pour qui le français était presque une langue étrangère. Avec eux il a toujours parlé le patois. Avant d'entrer à l'école normale, il fut chevrier du village, le dernier, c'était en 1932. L'année suivante on interdit de faire pâturer les chèvres dans les forêts. Les « bergeries » ont disparu, puis les chèvres. Passionné de traditions, il a voulu sauver le magnifique costume contheysan en fondant, en 1975, « A Cobva », groupe de patoisants et vieux costumes. Au militaire il a obtenu le grade de capitaine.
L’ouvrage peut être obtenu auprès de Mme Yvette Antonin, 1976 Premploz, tél. 027 346 24 81
Comme un enfant qui prend une banale chenille pour la voir devenir brillant papillon, je souhaite et ose espérer que ce livre d'initiation au patois vous procurera beaucoup de plaisir. Mais surtout qu'il éveille en vous le désir d'aller plus loin et de découvrir la beauté, la musicalité de notre langue : le patois. Si vous en savez un, vous les comprendrez tous, sinon en lisant, du moins en écoutant.
J'aimerais vous faire partager la joie profonde et chaude que j'ai ressentie, enfantée par les approbations et encouragements reçus lors de longue quête de renseignements, de documentation.
Je ne me suis jamais senti si proche de mes semblables, vous tous mes frères. Je redécouvrais notre identité. Je revois avec émotion, l'image de ce garçon revenant au pays après 30 ans, il en avait 50, dire à sa mère: «Quand je pense que tu m'as allaité, je t'aime encore beaucoup plus».
Il en est ainsi de notre patois que nous avons dû apprendre en cachette pour éviter les foudres et punitions de l'école. Ce qui lui a donné ce goût naturel, grisant et sauvage du fruit défendu. Nous étions les maquisards de patois. Nous revendiquons aujourd'hui le droit de cité.
Ce livre n'est pas une œuvre littéraire. Il est sans ambition. Il ne vise qu'à vous aider à découvrir ou à redécouvrir le patois. Un encouragement à le parler, à le faire parler, à le sauver.
Louis Berthouzoz
L'auteur est né en 1917, à Premploz où il a fait ses études primaires. Dès son plus jeune âge il fut en contact avec ces bons vieux pour qui le français était presque une langue étrangère. Avec eux il a toujours parlé le patois. Avant d'entrer à l'école normale, il fut chevrier du village, le dernier, c'était en 1932. L'année suivante on interdit de faire pâturer les chèvres dans les forêts. Les « bergeries » ont disparu, puis les chèvres. Passionné de traditions, il a voulu sauver le magnifique costume contheysan en fondant, en 1975, « A Cobva », groupe de patoisants et vieux costumes. Au militaire il a obtenu le grade de capitaine.
L’ouvrage peut être obtenu auprès de Mme Yvette Antonin, 1976 Premploz, tél. 027 346 24 81